Le goût sucré des Petits bonheurs

Publié le 18 Décembre 2015

Passer plus de 6 mois sans Petit Bonheur sur ce blog, ça n’est pas très sérieux, je le reconnais. Surtout que ce n’est pas comme s’il n’y en avait pas eu depuis avril dernier, loin de là. Il est donc temps de me replonger avec délice dans ces instants heureux, belle façon d’ailleurs de les ancrer pour l’éternité.

En remontant à cet été, j’ai le souvenir doux d’une nouvelle parenthèse entre sœurs. Un peu plus longue celle-ci, un peu hors du temps. Une balade au bord d’un lac, une baignade réfrigérante, un ultime concert en plein air. Des confidences devant une glace, des partages le long du chemin. Ce souvenir est doux et intense à la fois, et il m’a été précieux à ce moment-là. Bonheur partagé.

Le goût sucré des Petits bonheurs

Certains week-ends sont l’occasion de coudre de nouvelles choses. Après les basiques faciles, je me suis lancée dans quelques projets un peu plus techniques. C’est ainsi qu’est né mon sac de l’été dernier. Au tode-bag simplissime, j’ai ajouté une fermeture éclair invisible, des poches de plusieurs tailles dans la doublure et du passepoil entre les deux tissus extérieurs. Fière du résultat, j’ai pu me lancer dans la confection de vêtements. Il me reste une bonne marge de progression, mais certaines pièces sont vraiment sympas.  Et surtout je prends un tel plaisir à construire tout ça de mes petite mains que ce serait dommage de s’arrêter à quelque détails de finition. Bonheur filaire.

L’automne restera gravé dans le marbre, tant il a été source de nouvelles convictions liées à mon bilan de compétences. J’ai appris beaucoup sur moi et j’ai trouvé des clés que je croyais perdues. Depuis j’aborde la vie autrement, avec envie et curiosité de voir tout ce qu’elle me réserve. Bonheur épanoui.

Ma découverte de l’hypnose a grandement participé à cette évolution. Je garderai en tête en particulier deux belles expériences qui m’ont fait avancer davantage qu’en plusieurs années. J’y ai trouvé une approche qui répond autant à mes besoins qu’à mes aspirations. Comme la clé de voute de ma quête perpétuelle, que je peux aussi bien vivre en solo qu’en accompagnant les autres. Bonheur magique.

Les conséquences sont multiples, dont le fait de décupler mes petits plaisirs. Par exemple mon envie de passer du temps en cuisine ne cesse de grandir. Si le sucré reste ma préférence et que j'ose me lancer dans des desserts haut de gamme, je n’ai de cesse de tester de nouvelles recettes salées et tout le monde y trouve son compte. Bonheur gourmet.

Mes relations aussi y ont gagné, le contact est plus doux. Je me sens moins sur la défensive, et ça fait un bien fou. Je le remarque chaque jour avec les plus-si-minis, ça favorise la complicité et le bien être pour chacun. Les attentes des uns et des autres m’atteignent moins, je suis plus détachée, plus sereine aussi. La perspective des vacances de Noël me met en joie, je me sens beaucoup moins fatiguée que d’habitude à la même époque, les enfants aussi d’ailleurs. Quand je les vois si bien dans leurs baskets, je suis simplement heureuse de les avoir à mes côtés. Bonheur apaisé.

Rédigé par Aloès

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W
Le bonheur apaisé... comme j'en rêve !
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A
Oui c'est chouette, pas ressenti tous les jours mais génial quand c'est le cas !