Se détacher pour mieux se trouver
Publié le 22 Septembre 2016
Il y a un an tout pile, alors même que je me lançais sur une nouvelle route professionnelle prometteuse, je tournais encore en rond dans ma vie de mère à essayer de comprendre comment faire pour me libérer de tout un ressenti négatif. Ce ressenti végétait depuis plusieurs années, voire même depuis que j’avais acquis le statut de mère, c’est dire s’il était temps de s’en débarrasser.
J’en ai fait des choses pour avancer sur le sujet. J’ai lu un certain nombre de livres sur la parentalité, et j’ai vite trouvé la voie qui me correspondait le mieux. Sauf que le passage de la théorie à la réalité ne coulait pas franchement de source. Pas facile d’être dans la bienveillance absolue quand une sourde colère bouillonne à l’intérieur. Alors je suis passée à la phase suivante en m’inscrivant à des ateliers. Revenir sur des concepts et les mettre en situations, partager des expériences avec d’autres parents et se sentir moins seule dans sa détresse, ça aide. Mais pour moi, ça n’a pas été suffisant. Je ne me sentais pas encore la mère que je voulais.
Et puis à un moment donné, j’ai choisi de me concentrer sur ma vie professionnelle. Je me suis formée à un autre métier, loin des miens, loin du quotidien. Et ça m’a fait un bien fou. J’ai pu me reposer entièrement sur Eurêka pour s’occuper des enfants pendant mes absences, et naturellement il a géré comme un père. Un père en chef. Les enfants aussi ont apprécié ces semaines différentes, heureux que je parte et aussi heureux de me retrouver après. Que mon absence soit aussi bien vécue par chacun a facilité les choses, et nous en sommes tous ressortis un peu changés.
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